Mardi 14 novembre avait lieu la soirée de lancement du projet Double-Mixte, co-fondé par Adeline Perrissin, Jean Philippe Demaël et Paul-Henri De Le Rue. Leur but est d’accompagner la reconversion des sportifs de haut niveau. Quelques skieurs français en bénéficient déjà et la FFS, à travers son président, en saluaient l’initiative.
C’est l’histoire d’une rencontre entre un chef d’entreprise, une stratège passionnée et un ex-sportif de haut niveau. Paul-Henri De Le Rue, Jean-Philippe Demaël et Adeline Perrissin, riches de leurs expériences personnels et professionnelles, ont partagé le même constat : « Le monde de l’entreprise et celui du sport communiquent peu, pourtant ils ont tellement à s’apporter. »
De cette rencontre est né un projet : Double Mixte. Le concept ? Mettre en relation des sportifs de haut-niveau et des chefs d’entreprises pour faciliter d’une part les reconversions et faire partager, d’autre part, les valeurs et compétences acquises à travers le sport.
Basée à Annecy, la petite start-up, organisait, mardi soir, son lancement officiel sur les bords du lac, dans la prestigieuse auberge du chef étoilé Jean Sulpice. Quatre-vingt personnes avaient fait le déplacement pour échanger autour du projet. Parmi eux les présidents de la Fédération française de ski et de cyclisme, des sportifs de divers horizons (Vincent Defrasne, Marion Rolland, Marie Marchand-Arvier, Mirabelle Thovex, Julie Navillod, Stéphane Tourreau, Clémentine Lucine…), le journaliste Nelson Montfort et bien sûr des chefs d’entreprises.
Paul-Henri De Le Rue, cofondateur de Double Mixte : « Nous voulions faire une soirée en petit comité pour ce lancement avec des personnes impliquées dans le projet. Je pense qu’il y a beaucoup de potentiel de part et d’autre. Nous avons réussi à fédérer la salle et il me semble que les gens ont pris du plaisir à se rencontrer et échanger. Double Mixte est une belle opportunité aussi bien pour les athlètes que pour les entreprises. » Après Annecy, deux nouvelles antennes, à Lyon et à Grenoble, devraient voir le jour à l’horizon 2018.